parait un terrier brun intelligent. Celui-ci, après avoir dansé autour de leurs jambes d’une façon désordonnée, se précipita avec un vacarme désagréable vers un petit chat tigré blotti sous le métier ; puis, il revint d’un bond, en poussant un autre aboiement aigu, comme pour dire : « J’ai rempli mon devoir à l’égard de cette faible créature, vous voyez. » Pendant ce temps, l’honorable mère du petit chat, assise à la fenêtre, chauffait au soleil sa poitrine blanche et tournait la tête d’un air endormi, s’attendant à recevoir des caresses, mais nullement disposée à se donner la moindre peine pour les obtenir.
La présence de ces animaux qui y vivaient heureux, n’était pas le seul changement qui fût survenu dans l’intérieur de la chaumière. Il n’y avait plus de lit maintenant dans la chambre commune, et le petit espace était bien garni de meubles convenables, tous assez polis et assez proprets pour plaire aux regards de Dolly Winthrop. La table en chêne et la chaise à trois pieds du même bois, n’étaient guère ce qu’on pouvait s’attendre à voir dans une si pauvre demeure. Elles étaient venues de la Maison Rouge, avec les lits et les autres objets, car M. Godfrey Cass, comme tout le monde le disait dans le village, se montrait très bon pour le tisserand. Après tout, n’était-il pas juste que ceux auxquels leurs moyens le permettaient, dussent s’intéresser et venir en aide à cet homme ? N’avait-il pas élevé une orpheline et ne lui avait-il pas tenu lieu de père et de mère ? En outre, dépouillé