geois : seule, la première était restée libre. Bob Cass exécutait les figures d’un « hornpipe ». Très fier de l’agilité de son fils, le squire déclara à plusieurs reprises que Bob était exactement ce qu’il avait été lui-même dans son jeune temps, d’un ton de voix qui impliquait que ce talent était la suprême marque du mérite juvénile. Il se trouvait au milieu d’un groupe qui s’était placé en face de l’exécutant, assez près de la première porte. Godfrey se tenait à une petite distance, non point pour admirer le talent de son frère, mais pour ne pas perdre de vue Nancy, qui était assise dans le groupe auprès de M. Lammeter. Il se tenait à l’écart parce qu’il voulait éviter de s’exposer à être en butte aux plaisanteries paternelles du squire, sur la beauté de Mlle Nancy et sur le mariage en général, plaisanteries qui allaient probablement devenir de plus en plus explicites. Mais il avait la perspective de danser de nouveau avec elle quand le « hornpipe » serait terminé. En attendant, il était très agréable à Godfrey de jeter de longs regards à Nancy, sans être observé par qui que ce fût.
Cependant, comme il levait les yeux, après un de ces longs regards, sa vue rencontra un objet qui, à ce moment, le fit tressaillir autant qu’une apparition d’outre-tombe. C’était réellement une apparition de cette vie cachée, et gisant comme un passage obscur derrière une façade ornée avec élégance qui reçoit la lumière du soleil et les regards des honorables admirateurs. C’était sa propre enfant