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son cœur. Après cette satisfaction, elle supporterait tout.

Mais, à peine était-elle assise avec les écheveaux de soie jaune sur les mains, que miss Assher lui dit gracieusement :

« Je sais que vous devez vous trouver ce matin avec le capitaine Wybrow. Vous ne me laisserez pas vous retenir plus tard qu’il ne le faut.

— Ainsi, il lui a parlé, à mon sujet », pensa Caterina. Ses mains commencèrent à trembler en tenant la soie.

Miss Assher continua du même ton gracieux :

« C’est une corvée que de tenir ces écheveaux. Je vous suis fort reconnaissante de supporter pour moi cet ennui.

— Vous ne me devez aucune reconnaissance, dit Caterina, dominée par son irritation. Je ne le fais que parce que lady Cheverel m’a dit de le faire. »

Impossible à miss Assher de résister plus longtemps au désir de sermonner miss Sarti sur l’inconvenance de sa conduite.

Avec une compassion affectée, elle dit :

« Miss Sarti, je suis fâchée pour vous que vous ne puissiez mieux vous observer. Cette manière de vous abandonner à des sentiments inexcusables vous abaisse, en vérité.

— Quels sentiments inexcusables ? dit Caterina en laissant tomber ses mains et en fixant ses grands yeux noirs sur miss Assher.

— Il n’est pas nécessaire que je vous en dise davantage. Vous me comprenez très bien. Appelez à votre aide le sentiment du devoir. Vous faites