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Caterina, non sans laisser dans l’esprit du capitaine Wybrow une résolution bien arrêtée, qu’il mit à exécution le lendemain lorsqu’il se trouva dans la bibliothèque avec sir Christopher pour discuter quelques arrangements au sujet de son prochain mariage.

« À propos », dit-il négligemment pendant une pause, tout en se promenant dans la chambre, les mains dans ses poches, et en examinant la reliure des livres qui tapissaient les murs, « à quand la noce entre Gilfil et Caterina, monsieur ? J’ai un sentiment de camaraderie pour un pauvre diable si profondément perdu dans son amour que l’est Maynard. Pourquoi leur mariage ne se ferait-il pas en même temps que le mien ? Je suppose qu’il en est venu à se faire comprendre de Tina ?

— Mais, dit sir Christopher, je pensais laisser les choses dans l’état où elles sont jusqu’à la mort du vieux Crichley ; il ne peut durer bien longtemps, le pauvre homme, et alors Maynard pourrait entrer en même temps dans le mariage et dans la cure. Mais, après tout, ce n’est pas une raison pour attendre. Il n’y a aucune nécessité à ce qu’une fois mariés ils quittent le manoir. Le petit singe est bien en âge. Ce serait joli de la voir ayant dans les bras un bébé gros comme un petit chat.

— Je crois que ce système d’attente est mauvais. Et, si je puis participer à quelque donation en faveur de Caterina, je serai charmé de le faire.

— Mon cher garçon, c’est très bien de votre part ; mais Maynard aura assez de bien, et, tel que je le connais, il préférera assurer lui-même la position de Caterina. Cependant, à présent que vous m’avez