CHAPITRE XII
« Que sera, je vous prie, la suite du drame qui se joue entre vous et miss Sarti ? dit miss Assher au capitaine Wybrow dès qu’ils furent dans le parc. Il me serait agréable d’avoir quelque idée de ce qui va se passer. »
Le capitaine ne répondit pas. Il était de mauvaise humeur, fatigué, ennuyé. Il y a des moments où l’on n’oppose plus que le silence à une femme en colère.
« Malédiction ! se dit-il, voilà à présent que je vais être battu en brèche sur l’autre flanc. » Il se mit à regarder à l’horizon, avec un froncement de sourcils que Béatrice n’avait jamais vu.
Après une pause d’un instant, elle continua d’un ton encore plus hautain : « Je suppose que vous comprenez, capitaine Wybrow, que j’attends une explication de ce que je viens de voir.
— Je n’ai point d’autre explication à vous donner, ma chère Béatrice, répondit-il, faisant un violent effort sur lui-même, que ce que je vous ai déjà dit. J’espérais que vous ne reviendriez pas sur ce sujet.