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Le fiancé n’eut pas l’air décontenancé ; il resta un moment sans parler ; puis, s’approchant de Caterina et lui prenant la main : « Allons, Tina, dit-il, regardez-moi avec bonté et soyons amis. Je serai toujours votre ami.

— Je vous remercie, répondit-elle en retirant sa main. Vous êtes trop généreux. Mais je vous prie de vous éloigner. Miss Assher pourrait rentrer.

— Au diable miss Assher ! » dit Anthony, ressentant le charme d’autrefois auprès de Caterina. Il passa son bras autour de la taille de la jeune fille et appuya sa joue contre la sienne ; mais au même instant, le cœur gonflé et sentant ses larmes près de couler, Caterina le repoussa et s’enfuit.