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des gens qui s’en accommodent. Tout au moins, la propreté est quelquefois un avantage douloureux, comme pourra l’affirmer toute personne ayant eu le visage lavé par une main sans pitié et ornée de bagues. Si vous, lecteur, n’avez pas connu cette angoisse d’initiation, il est inutile d’espérer que vous puissiez vous former une idée approximative de ce que Caterina endura sous l’abondance d’eau et de savon dont Mme Sharp la gratifia. Heureusement que ce purgatoire s’associa bientôt dans son petit cerveau avec de nouvelles joies, le sofa du salon de lady Cheverel où il y avait des jouets à briser, le genou de sir Christopher comme monture et un épagneul d’un caractère résigné, tout prêt à supporter de petites tortures sans quitter la place.