CHAPITRE VIII
Le vendredi suivant, comme M. et Mme Hackit étaient assis devant leur foyer brillant, après avoir dîné de bonne heure, Rachel, la bonne, entra et dit : « S’il vous plaît, madame, le berger demande si vous savez comment est Mme Barton ; on la croit très malade. »
Mme Hackit sortit en hâte pour interroger le berger, qui lui dit avoir appris ces tristes nouvelles à la taverne du village. M. Hackit sortit après elle et lui dit : « Tu ferais mieux de prendre la petite voiture et d’aller tout de suite à la cure.
— Oui, dit Mme Hackit, trop émue pour faire aucune exclamation. Rachel, venez m’aider à m’habiller. »
Comme son mari lui enveloppait les pieds de son manteau dans le cabriolet, elle lui dit : « Si je ne reviens pas ce soir, je renverrai la voiture et vous saurez qu’on a besoin de moi là-bas.
— Oui, oui. »
C’était un brillant jour de gel, et, au moment où Mme Hackit arriva à la cure, le soleil était près de se coucher. Il y avait devant la porte une voiture à deux