Page:Eliot - La Conversion de Jeanne.djvu/65

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
61
LA CONVERSION DE JEANNE

ment commun, en arrêtant la voiture, en s’avançant vers la portière le chapeau levé, et en priant M. Dempster de lui dire si le recteur avait défendu la « méditation bigote ».

« Oui, oui, dit M. Dempster, faites pousser un hourra. »

Aucun devoir public n’aurait pu être plus agréable à M. Powers et à ses associés, et le chœur devint de plus en plus animé tout le long de la Grand’Rue, où, par une mystérieuse coïncidence qui se retrouve quelquefois dans ces démonstrations spontanées, de grands écriteaux sur de longues perches surgirent du milieu de la foule, surtout dans la direction du passage de Tucker, où se trouvait « l’Homme vert ». L’un portait : « À bas les tryanites ! » ; un autre : « Point de bigoterie ! » ; un autre : « Longue vie à notre vénérable pasteur ! » ; et un autre en lettres encore plus grandes : « Vrais principes d’Église et point d’hypocrisie ! » Mais un impromptu encore plus remarquable était une énorme caricature de M. Tryan, en robe et en rabat, avec une auréole de cheveux jaunes, les yeux levés en haut, se tenant sur l’escalier de la chaire et essayant de tirer en bas M. Crewe. Les grognements, les vociférations et les sifflets — les sifflets, les vociférations et les grognements furent encore renforcés par l’apparition d’une autre caricature représentant M. Tryan jeté la tête la première au bas de la chaire par une main que l’artiste, soit par une intention sub-