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madame de Langen, quand M. Vandernoodt se fut éloigné. — Jusqu’à présent, vous m’avez toujours parue empressée de jouer du matin au soir.

— C’est précisément parce que je m’ennuie à mourir. Si je dois cesser de jouer, autant vaut me casser bras et jambes. Il faut que je fasse quelque chose ; à moins que vous ne vouliez me conduire en Suisse et gravir avec moi le Matterhorn.

— Peut-être ce M. Deronda remplacera-t-il le Matterhorn.

— Peut-être !

Mais Gwendolen ne fit pas, cette fois, la connaissance de Deronda. M. Vandernoodt ne réussit pas à le lui amener, et, quand elle rentra dans sa chambre, elle y trouva une lettre qui la rappelait à la maison.