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La Lingvo internacia est, sous tous les rapports, d’une facilité remarquable et ne soutient pas la comparaison avec le Volapük. »

Et M. H. Philipps termine en disant :

« Le docteur Esperanto est des plus modestes et bien que son œuvre soit remarquable il la soumet à l’opinion publique avant de lui donner une forme définitive. Il demande à ce que chacun fasse la promesse d’apprendre son système lorsqu’il sera prouvé que dix millions d’individus s’y seront ralliés. Je ne puis qu’encourager tout le monde à faire cette promesse bien anodine, la chose en vaut la peine. »[1]

La Lingvo compte déjà un grand nombre d’adhérents et, parmi ceux-ci, je relève les noms : de M. Nilson, ingénieur à Gefle (Suède), qui, dans son journal le Mekaniske Arbetaren, a donné, en partie, la traduction du travail de M. Einstein ; M. le docteur Daniele Marignoni à Crema, qui a fait également cette traduction dans le Journal volapükiste de Milan, et, parmi les volapükistes militants, que les excellents travaux de M. Einstein ont convertis : M. H. van de Stade, chef d’institution à Arnhem (Hollande), M. John Runstrïm à Stockolm qui, déjà au 1er octobre 1888, écrivait : « La Lingvo internacia shajnas al mi esti la plej bela lingvo kiu mi iam studis, kaj tial mi deziras efective ke tuta mondo prenos ĝin ». (La lingvo internacia me semble être la plus belle langue que j’aie jamais étudiée, et c’est pourquoi, je désire ardemment que tout le monde l’apprenne). Je citerai encore : M. E. Wahl, à Saint-Pétersbourg ; M. V. Stein, professeur de Volapük à Copenhague, qui sans grammaire et sans dictionnaire,

  1. Que tous ceux qui s’intéressent à l’œuvre du docteur Esperanto veuillent bien me faire parvenir leur adresse. Écrire : A. Demonget, 8, boulevard de Clichy, Paris. — Voir les bulletins d’adhésion à la fin de l’ouvrage.