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RÉSULTATS GÉNÉRAUX

plus élevées ef beaucoup plus variables ; on remarque en outre, aux bords latéraux et jusqu’à 20’’ au moins, de fortes dépressions qui n apparaissaient pas, ou restaient très faibles, sur la plaque plane. Nous avons calculé la pression et la dépression moyennes sur la plaque. Les résultats sont contenus dans le tableau suivant : AX0LE5 d’inclinaison do lu conta et <Ju vent PRESSION moyenne l’avant DÉPRESSION moyenne à l’arrière PRESSION totale sur lu ]>lai|ti« RAPPORT de la pression it lavant » la pression totale RAPPORT do la dépression ft l’arrièro U la pression totale WW W1III mm 0 <lcgré .... 0,5 2,0 2,5 0,20 O,S0 10 degrés. . . . •2.7 4,6 7,3 0.37 0.63 )$ . . . . 2,6 5,2 0,33 0,67 20 .... 2,6 4,6 7.2 6,36 o,64 90 - . . . . 515 2,1 7-6 0.72 0,28 En moyenne, pour les angles de 10 à 20°, la pression à l’avant est donc environ le tiers de la pression totale, alors que la dépression à barrière en est les deux tiers. Les pressions totales sont bien les mêmes que celles fournies par la balance. Par exemple, pour 10" la pression totale esl en moyenne de 7,3 mm, soit, d’après ce que nous avons dit plus liant, 7,3 kg par mètre carré. Le coefficient K correspondant est donc 0,073. C’est précisément le même que celui donné par la balance. En résumé, cet examen montre bien nettement que pour les petits angles (de o à 20*) l’effort de l’air sur la plaque, plane ou courbe, est surtout dû à la grande dépression qui se produit à l’arrière. C’est dans le voisinage du bord d’attaque que ces phénomènes de pression et de dépression sont le plus accentués. Pour les angles de 10 à 20°, la dépression à l’arrière est également très forte dans le voisinage des bords latéraux. Tous ces effets vont en s’atténuant beaucoup, à mesure que l’on se rapproche de l’arête de sortie. Une autre conclusion à tirer de cette élude est que la pression varie beaucoup d’un point à l’autre de la plaque ; il faut donc bien se garder d’admettre que la pression en chaque point est voisine de la pression moyenne. n