elle est alors le douzième environ de ce quelle serait sur le maître-couple du corps. Nous avons ajouté deux demi-sphères au il s’est donc réduit des quatre cinquièmes (1). plus long des cylindres dont nous avons donné plus haut les résistances. Le coefficient a passé de 0,059 è 0,012 : (1) Nous n’avons pas parlé jusqu’à présent du frottement de l’air sur nos surfaces et nous ne l’avons pas distingué dans les efforts totaux donnés par la balance. Ce frottement prend pour de très grandes surfaces, telles que celles des dirigeables, une importance considérable. Dans notre ouvrage sur La Résistance de l’air, nous avons donné page 20Ô la formule résultant dos recherches de M. Zahm. Celte formule est la suivante : = o,000319 X « X l° n X /.« ?, sec). IMiis récemment, M. Franck (Zeitschrift des Vcrein>s Deutscher Ingenieure, n° 38, >9 septembre 1908) a déterminé ce même frottement à l’aide de surfaces supendues à un grand pendule ; il csl arrivé à la formule F = 0,000806 SV* (iô° et 766 mm), qui, pour un vent de 10 mjsec, représente 3o,5 gr par m*. Celle formule donne des résultats un peu supérieurs à la précédente et elle est d’un emploi plus facile. Nous l’adopterons dans l’application que nous allons faire à nos cylindres de i5 cm de diamètre. I.OXOÜBtm DES CYLINDRES SURFACE latérale y compris les EFFORT do frottement pour un vent do iO m,’tec EFFORT total donné par la balance KXPRF.SSIOX du frottement on 11. 100 de lVltort total M* S/r 9’ i rayon 0,0706 2,2 117,0 2 2 rayons 0,1009 3,2 98,0 3 3 — 0,1.’, >3 4.4 93,5 5
—
0,1780 5,.’, 91-0 6 6 - 0 2/,73 7,G 90,0 8 S - 0,3178 9-7 9>.0 11
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o,53o3 16,2 io3,5 trt ii’, rayons plus a hémisphères de i5cm de diamètre 0,5665 17,2 21,5 80 Ainsi, pour un cylindre très allongé dans le sens du mouvement,le frottement n’est pas négligeable, puisqu’il peut s’élever à t(i p. 100 de l’effort total. Quand le cylindre de i.’i rayons est terminé par deux demi-sphères, de manière que sa forme rappelle celle du Zeppelin, la résistance totale diminue considérablement et le frottement représente les de la résistance totale. Comme, dans un dirigeable, les résistances des cordages, agrès, etc., s’ajoutent aux forces de frottement dont nous venons de parler, il semble que ce soient les frottements qui produisent presque toute la résistance à l’avancement,
