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LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

était encore mal élucidée, malgré les nombreux travaux qu’elle avait provoqués. Les résultats publiés sonl très divergents. En outre, la plupart des auteurs n’avaient expérimenté que deux ou trois allongements au plus.

Le maximum très élevé de la courbe du carré, notamment, n’avait pas encore été indiqué (i). Nous-mômcs, dans nos essais à la Tour Eiffel, nous ne lavions pas trouvé : il est vrai que nous n’avions pas expérimenté entre 50 et 450, et que ces expériences présentaient de grandes difficultés. On nous permettra de faire observer que, néanmoins, la formule que nous en avions déduite, pour les plans carrés, se rapproche plus des résultats que nous publions aujourd’hui, [que les autres lois qui avaient été proposées.

3. — Plaques courbes.

Pour étudier l’influence de la courbure, nous avons expérimenté Irois plaques ayant les dimensions uniformes de 90X 1 jm, courbées circulairement suivant des arcs ayant respectivement pour flèches (2) —• —— - 27 bo 7

de la corde. Le calcul de la plaque de flèche —1— esl celui qui a servi d’exemple de la méthode, et nous l’avons détaillé au chapitre 1. Les valeurs numériques relatives aux deux autres plaques figurent à l’annexe. L’ensemble des résultats est donné graphiquement dans les Planches V, VI et VIL

En réunissant aux résultats d’expériences ceux <le la plaque plane do 90X1$ cm, dont nous avons déjà parlé au paragraphe précédent, nous avons tracé les courbes de la figure 24, qui mettent en évidence certaines particularités de la courbure.

Sur ce diagramme, nous avons porté en abscisses les composantes parallèles au vent Kx (résistance à l’avancement pour les aéroplanes) des 1 2(1) Al. Dînes avait déjà constaté une forte poussée aux environs de 3on. mais il attribuait ou maximum une valeur égale A 1,12 seulement. (2) Ce que nous appelons flèche, pour la rapidité du langage, est en réalité le rapport qu’on trouve, en partant de la ligne moyenne de la plaque, entre la longueur de la flèche et celle de la corde.