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LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

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munis de tendeurs, à un grand châssis en bois représenté par la ligure 11 : ce châssis esl mobile sur deux rails, el on le lire en dehors du courant d’air pour changer de place l’ajutage lileté sans arrêter le ventilateur. Avec le châssis ainsi disposé, on a, d’une part, un support qui n’exerce aucune inlluence sur la plaque, et, d’autre part, les mesures se font avec une grande rapidité ; mais le réglage de la plaque dans une position déterminée est assez long. Cela n’est pas un gros inconvénient lorsqu’on étudie la répartition de la pression en un grand nombre de points ; mais, quand il faut changer souvent l’inclinaison de la plaque, nous avons trouvé préférable d’immobiliser la plaque à l’angle voulu, en nous servant Fig. ii. Châssis roulant.

de l’appareil avec lequel nous recherchons les centres de poussée, et en calant le disque gradué.

Pour les mesures des pressions, les deux observateurs restent sur le sol ; l’un l’ait la lecture au manomètre relié à la plaque et l’autre au manomètre communiquant avec le tube de Pitot. Les deux lectures se font simultanément à un signal donné par une sonnerie électrique déclanchée par l’un des observateurs. On l’ait ainsi rapidement cinq ou six lectures successives dont on inscrit les moyennes. La mesure, de ces pressions nous a donné un résultat auquel nous attachons un grand intérêt : c’est </ue leur totalisation donne toujours la même poussée totale f/ue la balance. Ces deux procédés, si différents, se vérifient ainsi l’un par l’autre, ce qui inspire confiance dans l’exactitude de nos résultats.