$ 5 Distribution des pressions à la surface d’une plaque Indépendamment de la résultante totale, il est utile de connaître la répartition des pressions sur les plaques, soit à Pavant, soit à l’arrière. Ces pressions sont mesurées par un manomètre très sensible. La plaque est percée de nombreux trous convenablement répartis, et bouchés par de petites vis affleu¬
rant chacune des faces de la plaque.
A l’endroit où l’on veut expérimen¬
ter, on remplace la vis par une pièce
tiletée traversée dans son axe par
un canal de 0,5 mm de diamètre
(lig. 9). Sur la face que l’on étudie,
la vis vient affleurer ; sur le côté opposé, elle se prolonge par une tubulure qui communique par un tuyau de caoutchouc avec le manomètre ; l’autre branche de ce manomètre s’ouvre dans Pair calme de la chambre. Comme I ouverture de la pièce filetée est très petite, les filets d’air qui viennent passer devant elle peuvent être regardés, ù chaque instant, comme parallèles entre eux et à la plaque (1) ; il en résulte, Fig. 9.
d’une part, qu’ils ne sont pas troublés par la présence de l’ouverture, d’autre part que leur pression est celle qu’ils transmettent latéralement, c’est-à-dire celle qu’on mesure.
Dans ces expériences, la plaque est fixée, par de simples fils de fer (0 Quand on prenait la pression près du bord de la plaque, on pouvait craindre une influence exercée par la présence de l’ajutage et du lube de caoutchouc. l-c premier ajutage était alors remplacé par un autre que prolongeait un lube de moins de 3 mm de diamètre extérieur (lig. 10). On n’a d’ailleurs pas trouvé de différence sensible entre les résultats fournis par ces deux ajutages.
