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COMPLÉMENT

li.i 2° Cette démonstration n’est plus valable quand la vitesse de translation est très faible devant la vitesse de rotation, et, en particulier, quand l’hélice fonctionne « au point tixe ». Alors, en effet, le mouvement de Pair qui arrive sur une pale est influencé par la pale précédente. En outre, le fonctionnement est tout différent en marche et au point fixe. Lorsqu’il y a translation, les filets d’air restent è l’entrée et h la sortie sensiblement parallèles è l’axe. Au point fixe, au contraire, il se forme à l’avant de l’hélice un champignon par suite de l’appel latéral de l’air, et, pour les petites vitesses de translation, ou plus généralement pour V les petites valeurs du rapport yjy ce second régime n’a pas complètement disparu. Ÿ Quoique cette démonstration ne s’applique pas au point fixe. F les quantités de., sont en général assez peu variables dans ce cas particulier. C’est ce que le colonel Renard avait le premier vérifié : il avait été amené à regarder comme constantes (i), pour un type donné d’hélices, les quantités : F L’année dernière, le capitaine Dorand a le premier signalé et vérifié, dans ses remarquables expériences, le rôle du rapport : T — »D sans toutefois l’utiliser dans la représentation de ses résultats. F 4* ^u lieu des quantités etc., on pourrait, en parlant de h* première forme donnée à <î> :

  • =v,r>V$).

considérer les quantités : J_ CP. P. V*D* ’ VMT*’ VD*’ VT)v (i) On voit cependant par la ligure {7. qu’au point fixe, les F P*. m’D* ’ i»»D* peuvent avoir de très notables variations.