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COMPLÉMENT

CHAPITRE II

PREMIÈRES ÉTUDES SUR LES HÉLICES

§ 1. — Mode d’expérience.

L’élude des hélices a été laite en utilisant le courant d’air très régulier dont nous disposons : il suffit «le faire tourner une hélice dans ce courant, avec une vitesse connue, pour déduire, de la mesure de la poussée cl du couple résistant. Ions les éléments de fonctionnement de cette hélice.

A eet effet, nous avons disposé dans l’axe du courant l’appareil représenté par les ligures 41 el 42. L’hélice, dont le diamètre peut aller jusqu’il 1 est fixée à l’extrémité d’un arbre parallèle au vent <‘l directement relié à l’induit d’une dynamo de 2 chevaux ; celle dynamo est protégée de l’action de l’air par une boîte fixe de forme effilée. L’cnsemldc formé par l’hélice, son arbre cl la dynamo, est suspendu à des points fixes (2) par des lits métalliques, de façon que la poussée de 1 hélice tend à le tirer en avant : il en est empéché par une lige horizontale qui le relie h la tige verticale de la balance. La traction exercée sur la tige est égale è la poussée de l’hélice, et on la mesure à la balance, de ta même manière que la poussée du vent sur une plaque. D’antre part, les fils métalliques qui portent eet ensemble lui sont réunis par l’intermédiaire de deux couteaux 11 J’ai rendu oomple, dans nui conférence faite n l’Aéro-Cliib de France le 27 niai 1911. dos premiers resnll.ils de mon élude sur les hélices propulsives. (2) Ces points appartiennent un charinl mobile qui nous :i servi h l’élude «le In pression sur la surface des plaques, f