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LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

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de deux ailes placées de part et d’autre d’un empennage fixe assez important, de telle sorte qu’il s’exerce toujours à l’avant de l’appareil un effort assez considérable <pii tend h s’opposer, même en cas de fausse manœuvre du gouvernail de profondeur, à ce que l’appareil « pique du nez ». L’aile est unique et a le profil de notre aile n H. On peut lui reprocher sa trop faible étendue relativement aux surfaces non portantes de l’appareil ; malgré cela, l’essai à donné des résultats encourageants. La ligure }i montre en effet que le rapport minimum est de 0,25 pour l’aile à 90 environ, mais ce rapport diminuerait sensiblement si l’importance relative de l’aile était plus grande, en même temps qu’augmenterait la valeur de qui, pour cet angle, est assez faible :

B v = o/, .‘{5 kg.