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MÉTHODES EMPLOYÉES

el de résoudre par rapport à R„ R„ y :

r,

2 a

n,=i (l*. - H.)((*»- !“)’

Pratiquement, au lieu de prendre un troisième axe, on retourne la surface de i8o° autour de sa tige-support qui est parallèle au vent (voir la üg. 6, p, 14) : par raison de symétrie, la résultante tourne aussi de 180*, sans que son intensité change ni sa position par rapport à la plaque. En prenant alors le nouveau moment par rapport à A, on a le même moment, au signe près, que si on le mesurait par rapport à C, symétrique de A relativement à la tige qui porte la surface. On pourrait avoir la troisième équation de moments en déplaçant la surfaçc dans le sens du vent au lieu de la retourner de 180”. Ce dispositif, qui pourrait être commode dans certains cas particuliers, offre des difficultés pratiques qui nous ont fait préférer la méthode que nous suivons.

Nous ferons remarquer qu’il serait possible de supprimer l’un des couteaux, A par exemple, en faisant sur le couteau B trois mesures, les Jeux premières avec la plaque dans deux positions se déduisant l une de l’autre par une translation, el la troisième avec la plaque retournée de 180 degrés.

Remarque relative a l’application de la balance au cas général. Nous avons supposé que la composition des efforts de l’air aux différents points de la surface se réduisait à une résultante située dans le plan connu de symétrie. C’est là le cas le plus ordinaire, el le seul que jusqu’à maintenant nous avons eu à considérer dans nos mesures. Mais le cas général, celui d’une surface dissymétrique ou orientée dissymétriquement, comporte six inconnues : les trois projections de la résultante de translation appliquée en un point choisi arbitrairement, et celles du moment du couple résultant. Comme on va le voir, notre balance donne piesque immédiatement cinq de ces inconnues, et la sixième, c’est-à-dire 2