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LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

$ 3. Balance aérodynamique.

Principe de la méthode.

Les mesures des poussées sur la surface exposée au courant d’air se font à l’aide d’une balance spéciale (PI. II), que nous avons imaginée a cet effet, et qui a été construite sur nos dessins par MM. Bariquand et Marre. Le principe de la méthode est le suivant : Soit S une surface soumise à

un vent horizontal (fig. 2). On se

propose de déterminer en grandeur,

direction et position, la résultante B de la poussée du vent sur la surface. La surface, rendue mobile autour

d’un axe A perpendiculaire au vent, est maintenue en équilibre par une

force antagoniste, qui mesure lé

moment fa de B par rapport à A

On mesure de même les moments fa

et fa par rapport à deux axes B

et C également perpendiculaires au

vont. 0 est symétrique de A par rapport à la lige qui porte la surlace, et cette tige elle-même est parallèle au vent. Nous définirons la résultante par sa composante horizontale ou parallèle au vent B„ par sa composante verticale ou perpendiculaire au vent Br, et par la distance y qui sépare le couteau A du point où B rencontre la verticale de A (1). Pour avoir ces quantités en fonction des moments fa, fa, fa, il suffit d’écrire l’expression de ces moments (2) : i*a = — !/ K,

|il = 6Rr-(y + c) R*.

fa={*a—y) IL,

(1) Le calcul que j’avais exposé dans ma conférence aux 1 ngéniëürs civils est plus rapide si l’on remplace de suilc la résultante R par scs composantes IL et IV ainsi que me l’a fait remarquer M. von Parseval. J’ai introduit une nouvelle simplification eu considérant le point do rencontre de la résultante R avec la verticale A’ (2) Nous prenons comme moments positifs ceux qui Leudcid à faire tourner dans le sens inverse des aiguilles d une montre.