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COMPLÉMENT

K, cl K ,u élanl les résistances unitaires île. la plaque inclinée à l’angle i" el de la plaque normale. J’ai eu le regret de voir employer par différents auteurs et sous mon nom, pour des surfaces quelconques même courbes, cette formule que je n’avais indiquée que pour les seuls plans carrés.

En fait, toutes les formules données pour les plans carrés ne sonl pas d’une grande utilité, car ce genre Je surface ne se rencontre que 1res rarement dans les applications. En aviation, en particulier, on utilise surtout des plans allongés. Mes expériences faites au laboratoire du fdiamp-dc-Mars m’ont permis de déterminer les lois générales de variation de la poussée en fonction de l’incidence i et de rallongement n, ce dernier étant le rapport de l’envergure à la profondeur. Ces lois sont représentées par le diagramme de la page 4.4.

J’en ai déduit, pour les petites incidences allant jusqu’à ic>° et pour des allongements compris entre i el 9, la formule pratique, relative aux surfaces planes :

En particulier :

Mais ce rapport qui a été usité fréquemment jusqu’à présent pour représenter les variations de la résistance sur les plans obliques, n’a guère de raison d’être quand il s’agit de surfaces utilisées en aviation, pour lesquelles il importe surtout de connaître les deux composantes verticale et horizontale de la réaction de l’air. La première est appelée sustentation ou poussée et nous la désignerons par R„ ; la deuxième est la résistance à l’avancement qu’on appelle souvent, pour abréger, trainée ; nous la désignerons par R,. Mais il est souvent plus

(1) La formule déduite des expériences de chute :

était, pour les petits angles, la plus exacte de celles données jusqu’alors