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MÉTHODES EMPLOYÉES

dénivellations supérieures de plus de 8 p. ioo à celles fournies par la mesure de la différence des pressions de l’atmosphère et de la chambre et de plus de 11 p. ioo à celles que nous donne notre tube de Pilot A. Nous avons vérifié directement que ces écarts étaient dus au dispositif de mesure de la pression statique. Avec le tube de Pilot D, qui porte un disque parallèle au vent, et dont la forme a été souvent proposée, deux séries de mesures nous ont donné des écarts encore plus élevés. ttéXIVKLLATIOKS au manomètre dormant In différence do pronion entre l’atmosphère ol In chambre r.HNivELLATlÔfcs F0UÙS1BS PAR LES TL’RES f»E PITOT 1 I D on p. ÎOO dex chiffres A lo la premièro colonne mm tNW mm 6,2 5,98 6,83 0,965 1,102 10,5 io,3i 11,91 0,982 1,135 Moyennes. 1 msjl 0.97^ 1.128 Les écarts sont de 11,8 p. 100 entre le tube de Pitot I.) et le manomètre donnant la différence des pressions de l’atmosphère et. de la chambre, et de 14,5 p. 100 entre les deux tubes de Pilot. Nous avons vérifié là aussi que c’était le dispositif de mesure de la pression statique du tube D qui était défectueux. Les manomètres dont nous nous servons sont des micromanomètres à alcool, inclinés, de Schultzë, de Berlin. Ils donnent un déplacement d’une lecture exacte et facile sur une échelle divisée en millimètres et dont chaque division correspond à 1/4 de mm d’eau. Nous les avons comparés avec un micromanomèlre à eau pure, au 1/10, du Conservatoire national des Arts et Métiers. Cette comparaison n’a accusé aucune différence entre ces instruments, et nous donne toute confiance dans la graduation de nos micromanomètres à alcool.