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LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

pas la dioitc ou lui sont tangentes. Parmi les antres ailes, celles dont les polaires la rencontrent au point le plus haut sont l’aile n” (aile circulaire de flèche y——puis l’aile n° 14 (aile Bréguet). La première donne : et la seconde :

K„=o.oTm). i == (>*, S = a5 »i

Kw=o,o56, i = 8°, S = ’ ' 4 ?-.- — 2(>,3 >ir. O.OnO

Les autres ailes auraient des surfaces plus grandes. On adoj)terait donc l’aile circulaire de tlèche -yri ayan* 2$ w* de surface, c’est-à-dire, en conservant l’allongement de 0, 12,20 /// d’envergure sur 2,05 m de profondeur.

Cas général.— [.es équations (i) et (2) (j>. 118) expriment les résistances unitaires K, «‘I K„ d’une aile d’aéroplane en fonction de cinq quantités qu’on peut regarder comme caractérisant l’appareil : le poids Q. la surface sustentatrice S, la surface nuisible S’, la puissance P et la vitesse V.

Si on se donne ces cinq quantités, K, et K„ sont déterminés, et le problème n’est possible qu’avec une aile dont la polaire passe par le point de coordonnées K et Kv.

En se donnant quatre «le ces quantités, et en éliminant la cinquième entre (1) et (2), on obtient une relation entre K et K„ : ces «^efficients achèvent d’être déterminés par la rencontre de la courbe 7 représentant cette relation, avec la polaire C d’une aile. La seule condition nécessaire est que C rencontre 7. C’est ce que nous avons vu dans les deux cas que nous avons étudiés tout à l’heure : nous avons admis, successivement, qu’on connaissait P, Q, S, S’, puis P, Q, S’, V. Parmi les ailes satisfaisant à chaque problème, nous avons choisi l’aile la plus avantageuse en imposant une condition relative à la quantité qui n’était pas fixée a priori : nous avons pris l’aile permettant une vitesse maximum dans le premier cas, et l’aile de surface minimum dans le. second. On pourrait de la même manière résoudre des questions analogues, se fixer par exemple O, S. S’, V, et chercher l’aile absorbant la moindre