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AILES D’AÉROPLANES

valeurs (K* SKX el SK„ : on connaît donc En menant sur un diagramme polaire la droite partant de l’origine et ayant ce coefficient angulaire, le point de rencontre de cotte droite et de la courbe polaire donnera l’inclinaison de l’aile, ainsi que les valeurs Kr cl !<„. De l’une de ces valeurs, par exemple K., on déduira S, puisqu’on connaît SK,,. Comme il convient (pie la surface soil aussi réduite que possible, il faut (pie Kw soit aussi grand (pie possible, c’est-à-dire (pie, contrairement au cas précédent, on prendra l’aile dont la courbe polaire coupera la droite passant par l’origine au point le plus liant. Aile N°3 1<Ky=q 059, i 6-) Supposons, par exemple, qu’il s’agisse de AileN°14 (Ky*C, 056,1=8 ?) déterminer les éléments d’un aéroplane devant porter un poids utile de }oo ///, ainsi qu’il est demandé par le ministère de la Guerre, avec une vitesse pouvant atteindre 8o km/h. Le poids propre d’un tel appareil peut être estimé, d’après les types actuellement construits, «à 500 lç} approvisionnements compris. Quant à la surface nuisible, on peut faire en sorte qu’elle 11c dépasse pas 1 nr. Admettons une puissance nominale de 50 ch et un rendement d’hélice de 70 p. 100, nous aurons : O = 800 kg P = 5o X "à X 0,70 = 2bî>5 kgm V = 80 k/n jh = m/stc r = 1 m(j X 0,08=0,08. Portons dans les formules : SK, SK- = 2O25 0.08 1,1 ■ 11 800 I, I X 22,3

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K, = 10. Fie. 69. En traçant sur un papier transparent deux axes rectangulaires, et la droite passant par l’origine et ayant le coefficient angulaire 10 (Pig. 69), puis portant ce papier sur chacune de nos polaires (PL XXVI), on voit immédiatement que les ailes n°* 1, 2, 4, 5, 9. 10 et 15 doivent être éliminées, car leurs polaires ne rencontrent