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LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

La première (fig. 65) est celle où les résistances parasites représenteraient une surface égale à 0,5 /«•, au lieu de 1,5//r. Les formules (1) cl (3) montrent que la courber est reportée à gauche ce ^0,0027 = 0,0018. On obtienl ainsi y,. O11 voit qu’il faudrait alors donner à l’aile une inclinaison de r,$ el que la vitesse atteindrait environ 22,5 m au lieu de 18,7, soit 8i km à l’heure au lieu de 67. Cela montre bien l’intérêt qu oi» trouve à réduire les résistances parasites.

La seconde hypothèse (tig. 66) correspond au poids O augmenté de 70 ig par la présence d’un passager. On voit d’après (2) et (4) que les ordonnées de la nouvelle courbe y2 sont celles de la courbe 7 augmentées dans le rapport La rencontre de C et de y, montre que l’incli- 570

naison de l’aile devrait être de 6° et que la vitesse serait réduite d’un mètre seulement. Mais on ne pourrait plus guère augmenter la surcharge sans séparer C et y,, c’est-à-dire sans rendre le vol impossible à moins d’augmenter la surface portante.

Pour les ailes n° 3 et 7, reprenons nos données primitives, c’est-à-dire la courbe y. On voit que l’aile circulaire de flèche —7-7 (tig. 67) et I aile plane en dessous et circulaire en dessus (tig. 68) donneraient sensiblement la même vitesse que l’aile Wright. L’inclinaison à prendre pour la première serait 50 et pour la seconde 70. Mais ces deux ailes, et surtout la seconde, 11e pourraient supporter que de faibles surcharges. Si on avait à établir une comparaison entre les trois formes d’ailes, on donnerait donc la préférence à la forme de l’aile Wright, qui permet la même vitesse et une surcharge plus grande 1 .

Deuxième cas. — Si l’on se donne le poids total, la puissance, la vitesse et la surface parasite, et qu’ainsi on prenne comme inconnues la forme de l’aile, sa surface et son inclinaison, le choix de celte aile se fait facilement. En effet, les formules (1) et (2j donnent immédiatement les 1(1) Dans ces exemples, nous avons admis «|u*il s’agissait de monoplans ; pour les biplans, il faudrait modifier la polaire de la plaque isolée (voir note 2, p. u5). Si l’intersection des courbes C et y était mal déterminée, on pourrait augmenter l’échelle des abscisses, comme dans In figure 5.^ p. too).