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AILES D’AÉROPLANES

II !» M K, Les équations : i) et (2) définissent une courbe y (lig. 65) qu’on peut construire en se donnant une série de valeurs de V. Le point de rencontre M de */ avec la courbe polaire G correspondant à une forme déterminée d’aile fait connaître, par la valeur de l’inclinaison inscrite sur G, l’inclinaison qu’il faudrait donner à l’aile pour satisfaire au problème. Si. de plus, on a marqué sur y les vitesses qui ont servi à construire ses différents points, le point M fait connaître aussi la vitesse qu’on obtiendrait avec celte aile. Comme nous voulons avoir la forme d’aile donnant la vitesse maximum, et comme, d’autre part, le. maximum de V correspond, d’après (2), au minimum de K,-, l’aile la plus If avantageuse sera celle dont le diagramme polaire C’ rencontre 7 au point le plus bas (1). En éliminant V entre les équations (1) et (2), on voit que la courbe y est une parabole de degré rencontrant son axe, qui est OKjr à droite de O (2). Celle courbe rencontre ordinairement les polaires en deux points : le point le plus bas est évidemment le plus avantageux. Si une polaire n’est pas rencontrée par y, l’aile correspondante ne peut convenir. Appliquons cette méthode aux éléments d’un aéroplane à construire dans les conditions suivantes : I» == 26 ch. = 1 .y5o kgm, Q = 5 ;o kg, S = ’,0 »»*, >*=0.0S X 1,5 m* = 0,1 ?.. K F10. Hcmplaçons dans les équations (1) et (2) : i.çpo 0,1s 44 ,3 h — 7 —r-ï- — ~TT — 0,0027. 1,1 X 4° X V 1.1 X 4° ’ ' Kv = 1.1 X 40 X ’ (,*) H faut toutefois que l’angle correspondant soil suflisnnl. pom* que «I* : petites oscillations n’amènenl pas l’appareil dans la position on la sustentation dévient nulle. (2) I. équation de cette courbe est : 1*1^5 i ~ÿT K"’ -*+<•