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LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

§ 6. — Méthode pour le choix d’une forme d’aile dans un projet d’aéroplane. Premier cas. — Supposons qu’on se donne, pour construire un aéroplane : La puissance utile P du moteur, c’est-à-dire sa puissance mesurée au frein, multipliée par le rendement de l’hélice ; Le poids total ÿ ; La surface suslentatrice S ; Le produit /•= 0,08 S’ relatif aux résistances parasites, en assimilant ces résistances à celle d’un plan normal de surface S’ cl de résistance unitaire 0,08. Nous nous proposons de déterminer, parmi les ailes étudiées, celle qui, pour ces conditions, permettra la plus grande vitesse. L’abscisse de la courbe polaire est, en appelant X la résistance à l’avancement des ailes seules : qu’on peut écrire : Mais nous avons admis que l’accroissement des surfaces, quand on passe «le nos modèles aux aéroplanes, augmente d’un dixième les efforts unitaires. Nous pouvons toutefois conserver les coefficients du modèle, à X q- rV r (X -J- rV)V r SV’ S~ SV* S’ ou, puisque : (X -f- rV*)V = P, o v o L’ordonnée de la courbe polaire est : condition d’augmenter d’un dixième la valeur numérique de la surface : les deux équations précédentes deviennent ainsi : («)