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LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

Biplan Maurice Farman.

Lu biplan Maurice Farman, qui a volé récemment pendant six heures sans arrêt, a des ailes dont la forme diffère peu de celle de notre aile ir i 2. Ces ailes ont une profondeur de 2 m, une envergure de 11 m et un écartement de 1,50 m. Leur surface est 44 m celle de la cellule arrière, 0 m La surface, réduite de 25 p. 100 pour tenir compte de l’écartement des deux biplans, est 37,$ m

Avec un angle de vol de 6 à 70, on a réalisé la vitesse de 77 kmjh en pleine charge, c’est-à-dire au commencement «le la course «le six heures. La vitesse était de 85 /cm/h au moment de l’atterrissage, quand la provision d’essence et d’huile était à peu près épuisée. Dans le premier cas le poids soulevé Q était de 732 kg (1), et dans le second ^70 kg. Pour 70. on trouve sur notre diagramme : K„=o,o37,

que nous augmenterons «le 10 p. 100 pour tenir compte de l’agrandissement d«is surfaces par rapport à notre modèle. On a donc : 0=i,i x <>.«>37 x 37,5 x 31,4 = 707 ty qui est à peu près le chiffre réel. Quand le poids a été réduit à 570 kg, et que la vitesse a atteint 85 kmjh, l’angle d’attaque correspondait à K,

570

1,10 X 37,5 x 23,1»’

0,02/1’),

valeur qui, sur nos diagrammes, s’applique à l’angle de 4 degrés. On peut considérer «pie cet angle se rapproche beaucoup de la réalité. (n Poids do l’appareil, avec le moteur, les réservoirs étant vides /jyo ky Poids d’essence (i8T> litres) i,/|0 — d’huile aa

— du pilote 70

— des accessoires . 10

Total 731 kt,

(L’approvisionnement exceptionnel «t’huilé et «l’essence peut être miiplàjçé on temps ordinaire par un passager 011 deux.)