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LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

Monoflan Esnault-Peltkrie.

Le monoplan ILE. P. pèse 4R0 kg h vide el 590 kg en ordre de marche pilote et approvisionnement compris). Le constructeur nous a indiqué que, pendant le vol normal, la corde de l’aile dans le voisinage du fuselage était inclinée d’un angle / donné par Ig/’ = 0,075, ce qu> correspond à / = 4%3, et que l’appareil réalisait, dans ces conditions, une vitesse de 95 km/h (1). Pour 40,5 el 10 m/sec, nos mesures donnent : Ry = 0,7(10 kg.

L’aéroplane, qui a une surface 100 fois plus grande, donnerait, en tenant compte de l’augmentation de 10 p. 100 due à la surface : 6,760. X 100 X 1. » =83,6 kg.

Pour porter un poids de 590 kg, il faut réaliser une vitesse Y donnée par :

.XL— ,0*

Ô90 83,6»

D’où :

V=26,6 mj sec = 90,6 fan/h,

nombre presque identique à celui donné par le constructeur. A 40,3, nos expériences donnant ~ = o,2i, l’effort de traction est de : R,. = 590 X 0,211 = ’.>. kg.

Il correspond a une puissance utile de : 1 w X i>6,6=3.3oo kg»)/sec, soit ch. Sur les 124 kg d’effort de traction, la surface nuisible qui est, comme on l’a vu, de i entre pour :

0,08 x 36,6’ X > = r>7 kgi

correspondant à une dépense de puissance utile de 20 ch environ, soit près de la moitié de la puissance absorbée par l’aéroplane complet. 1(1) Nous avons communiqué aux constructeurs «les aéroplanes examinés les paragraphes spéciaux qui les concernent : on peut donc considérer comme exactes les valeurs numériques que nous donnons.