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AILES D’AÉROPLANES

avons étudiées nous aurait donné, d’après le diagramme «le la figure 17, K,0 = 0,072, tandis qu’une grande surface carrée conduit à un coefficient de 0,08 qui paraît être un maximum (voir p. 41) : le coefficient est augmenté de 10 p. 100. Nous avons admis le même accroissement relatif entre nos ailes et des ailes semblables d’aéroplanes ; les calculs que nous avons établis d’après cette hypothèse, et que nous allons reproduire, concordent en général assez exactement avec les valeurs «pie nous ont communiquées les constructeurs.’ Si donc l’augmentation du dixième n’est pas vérifiée d’une façon rigoureuse, elle paraît assez probable pour suffire dans des calculs pratiques.

Les résistances accessoires des fuselages, des moteurs, des trains d’atterrissage, etc., ont une grande importance (1). Les évaluations qu’on peut en faire sans expérience «lirecte varient certainement du simple au double. Il en résulte une grande indétermination pour la résistance à l’avancement de l’aéroplane. Cette indétermination est accrue de ce fait qu’on connaît toujours assez mal la force effective développée par le moteur, ainsi que le rendement de l’hélice et l’effet du courant d’air qu’elle produit. Aussi ne pourrons-nous donner «le vérification directe de nos valeurs de K,.

Au sujet des biplans, les résultats que nous avons indiqués pages 70 et 71 «H planches XVII à XXII suffisent à calculer les efforts de sustentation. Les résistances à l’avancement sont moins bien connues, mais les remarques que nous venons de faire montrent qu’en présence «les autres causes d’erreur, cette indétermination n’a pas d’inconvénient réel. Observons enfin que les surfaces placées l’une derrière l’autre ont des influences réciproques «pii sont loin d’être négligeables, et que «l«‘s expériences sur des modèles disposés en conséquence pourraient seules faire connaître. Nous n’avons pas entrepris d’expérience de ce genre, en raison «le l’extrême variété des cas particuliers. 1 : I.a résistance des surfaces nuisibles se rapproché «le celle que présentent les ailes. Il y a «loue un grand intérêt à réduire ces surfaces nul anl que possible, alin de faciliter I.a pénélrnlion. Il faut en particulier diminuer fencombrement du moteur : cette diminution esl au moins aussi importante que celle de son poids.