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AILES D’AÉROPLANES

AILLS l)’A 11 15 O IM. A .N K S

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monlrc i n effet que c’est la courbe polaire de celte plaque qui se rapproche le plus de l’axe des ordonnées, pour les sustentations Ky les plus ordinaires. Avec celte aile inclinée à 6°,

Kp— o,(> ;*)”, Kr = <),oo :>r>,

K, est donc sensiblement le dixième de K,. A cet angle de 6° la résultante est à peu près normale à la corde : cela se produit, d’ailleurs, à des incidences peu différentes, pour toutes les ailes que nous avons étudiées.

Pour celle même plaque, la courbe des passe par un minimum pour / = 4" environ. Le centre de poussée suit la marche que nous avons déjà indiquée, se rapprochant du bord d’attaque jusqu’au tiers environ de la largeur de l’aile, pour i= i ;*, et s’en éloignant ensuite. Quant aux pressions, nous les avons examinées déjà avec détails (Voir p. 8o). Ai/as u" 5 el 6 (/V. VU ! el IX}. — Comme les précédentes, ces deux ailes sont définies géométriquement ; elles sont formées par des 16lés de 2 mm d’épaisseur.

L’aile n° 5 esl circulaire sur sa moitié antérieure, et elle est continuée à l’arrière par le plan tangent. Le rayon du cercle est celui de la plaque tf q. et la flèche maximum, située aux ,-1 à partir du bord d’attaque, est p • 1

(1 environ

12,5

L’aile n° 6 est la précédente retournée. Sa llèclic est donc aux p de là profondeur, à partir du bord d’attaque.

On voit par la planche XXVI que les diagrammes polaires de ces deux ailes se confondent sensiblement, du moins jusqu’à K,,=0,07. Il en résulte que jusqu’à cette limite, si les deux ailes sont inclinées de façon à donner une même sustentation, elles donneront aussi une même, résistance à l’avancement. Il y a donc, à ce point de vue ;, équivalence entre les effels des deux plaques. Il semble qu’on en puisse conclure que la flèche est I élément important de l’aile, el qu’à flèches égales, et abstraction faite de