une droite, on doit prendre la droite IV (tig. 44) ; tandis qu’on serait conduit à prendre D si l’on admettait que les variations sont linéaires depuis la sustentation nulle.
Par conséquent, si l’on veut, en choisissant convenablement l’origine de l’inclinaison /, représenter la sustentation par une formule telle que
Ky = Ai.
cette origine ne doit pas être l’angle de sustentation nulle, mais l’angle Fig. //,. — Efforts unitaires totaux, horizontaux cl verticaix sur l’aile n° 10. défini par l’intersection de l’axe des i avec la droite qui louche la courbe des K„ dans la région du vol.
Ainsi, au point de vue de l’aviation, il n’y a pas do raison de rechercher l’angle réel de sustentation nulle.
D’autre part, si la définition de l’origine des inclinaisons est assez indifférente dans des calculs théoriques, où l’on se contente de symboles algébriques, il n’en est plus de môme quand on fait des mesures ou des applications de formules. Nous avons déjà remarqué (note i de la page 54) qu’en prenant pour origine l’angle de sustentation nulle, on ne pourrait