L’aile est légèrement arrondie aux extrémités ; sa flèche, mesurée sur la ligne moyenne, est soi ! o, 10 m. Sa surface est 22,2 nr. Dans un premier diagramme {fig. 44), sont portées les valeurs des efïorls unitaires totaux K. (1), horizontaux Ir <*t verticaux K,, pour des angles d’inclinaison i variant de o à 160.
Rappelons que nous déliassons I inclinaison i par l’angle de la corde de l’aile avec le vent supposé horizontal, ou, d une manière plus générale, par l’angle de la corde de l’aile avec la trajectoire. A propos de celte 300
Fig. /,3. — Modèle expérimenté de f’ni/e Wright. délinition, on nous permettra une digression qui n’est peut-être pas sans intérêt.
On a souvent proposé, pour simplifier les calculs d’aviation, de compter les inclinaisons à partir de l’angle de sustentation nulle. On pourrait de celte manière regarder la sustentation comme proportionnelle à l’inclinaison. Mais il faut bien observer que celte hypothèse n’est légitime qu’à condition de s’écarter peu de l’angle de sustentation nulle. Or, les angles utilisés en aviation en diffèrent trop pour qu’on puisse admettre dans l’intervalle un rapport constant entre les variations de la suslcnlation et de l’incidence. Pour le montrer nettement, nous avons l’ail quelques mesures supplémentaires avec la plaque que nous examinons, de façon à prolonger la courbe de ses coefficients jusqu’à l’axe des /’. Celle courbe diffère sensiblement d’une droite : le vol se faisant aux environs de 7=4*, on voit que si l’on veut remplacer la courbe par (i) Remarquons que les valeurs de K, représentent lu pression moyenne sur l ailc, en kg par m®, pour la vitesse de 1 m’sec. Ainsi K ; = 0,06, par exemple, correspond à <> kg pour la vitesse de 10 misée, et ù M, kg pour celle de 20 m sec.
