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découvertes faites dans l’ordre de sciences qui les intéresse. Elle est, sauf en ce qui concerne l’histoire d’Auvergne, la littérature française et un petit d’autres sujets, une bibliothèque de vulgarisation.

Ajoutons qu’elle est administrée par un personnel dont les inspecteurs généraux et le comité d’inspection n’ont jamais cessé de louer le zèle et l’exactitude.

L’organisation de la Bibliothèque universitaire, telle qu’elle est en vigueur actuellement, date de 1879. Il existait jusqu’à ce moment-là des bibliothèques dépendant de chaque Faculté, dont les collections, encore fort modestes, furent réunies et confiées à la garde d’un fonctionnaire spécial. Elles s’augmentèrent méthodiquement et rapidement à partir de 1880.

La Bibliothèque universitaire se distingue nettement de la Bibliothèque municipale. Elle n’a presque pas de vieux fonds, comme celle-ci, ni d’éditions anciennes. Elle ne fait qu’une place restreinte aux instruments de culture générale, tels que manuels et autres ouvrages dont les étudiants ont besoin pour compléter leur éducation scolaire et l’enseignement de leurs maîtres. Elle doit servir moins à faire connaître le mouvement général des lettres et des sciences qu’à fournir les moyens de faire des études neuves et originales. Il faut donc qu’elle soit constamment tenue à jour, qu’elle acquière sans cesse ce qui a paru de plus nouveau dans chaque ordre de connaissances. Pour que ce but soit atteint, il faut en particulier qu’elle ait un grand nombre de revues spéciales.

La Bibliothèque universitaire comprend aujourd’hui environ 35.000 volumes. Elle rend des servi-