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L’avant-projet préparé par M. Gerhardt nous démontre que la Bibliothèque ne sera pas un obstacle à cette extension. Il laisse une distance de vingt-deux mètres entre les deux bâtiments. Et, comme nous l’avons dit, les dimensions qu’il propose ne sont pas irréductibles. Elles devront, ainsi que la façade de la construction nouvelle, s’adapter à celles de l’édifice voisin, de manière à ce que l’ensemble forme un beau groupe architectural.

Si vous décidez d’élever la Bibliothèque à la suite du Musée, à deux pas du Palais de l’Académie, en face du Jardin Lecoq agrandi, vous n’aurez pas seulement achevé de faire de quartier le centre artistique et intellectuel de Clermont, vous en aurez fait encore le quartier le plus élégant et le plus riant.

X. — Conclusion.

Je résume rapidement les arguments qui militent en faveur du projet :

1o. Au point de vue financier, la Ville aura, pour une dépense de beaucoup inférieure à la moitié du prix de la construction, la propriété d’un bâtiment conçu selon les méthodes les plus modernes et dont la création aura pour conséquence l’embellissement de tout le quartier de la Pyramide.

Sans l’adoption du projet, la Ville aurait à faire immédiatement, à elle seule, la dépense de la construction d’une Bibliothèque Universitaire, puis celle des réparations très coûteuses qu’exigerait la Bibliothèque municipale.

2o. A la question de la Bibliothèque est lié le sort de l’Université. Si vous adoptez le projet, vous faites délivrer à l’Université un brevet de longévité. Si vous le repoussez, vous prononcez sa condamna-