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pense, nous serons obligés de contracter un emprunt. La Commission a étudié les moyens de faire cette opération, qui pour une période, de trente ans exigerait en intérêts et en amortissement une annuité de 16.742 francs, sans qu’il en résulte pour les contribuables ni impositions nouvelles ni surtaxes. Voici comment elle a résolu le problème.

D’abord nous avons à déduire du prix de la construction la part qui est à la charge de l’Université. Cette part a été fixée par M. le Ministre de l’instruction publique à 120.000 francs payables en trente annuités. Par la lettre suivante il assure à l’Université le moyen de se libérer régulièrement de ses engagements vis-à-vis de la Ville :

Paris, le 6 Février 1902.

Monsieur le Recteur,

« Comme suite à ma dépêche de ce jour, relative à la construction de la Bibliothèque municipale et universitaire, j’ai l’honneur de vous informer que la subvention de l’Etat pour les dépenses ordinaires de l’Université de Clermont sera augmentée pendant une période de 30 ans, d’une somme égale à l’annuité que nécessitera le service de l’intérêt et l’amortissement des 120.000 fr. prévus dans le projet de convention comme participation de cette Université dans l’opération dont il s’agit.

Recevez, Monsieur le Recteur, l’assurance de ma considération très distinguée

Le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts.

Signé : Georges Leygues.

L’intérêt étant calculé au taux de 3 fr. 75 %, la Ville recevra de l’Université pendant une période