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Au rez-de-chaussée se placent le logement du concierge, l’atelier des manipulations et la salle destinée à recevoir la Bibliothèque populaire que la municipalité se propose d’annexer à la Bibliothèque générale. Sur ce dernier point l’avant-projet ne donne pas satisfaction aux besoins prévus. La Commission des travaux publics demande pour la Bibliothèque populaire un local plus spacieux.

Le bâtiment contient encore le logement du bibliothécaire. Cet aménagement existe dans toutes les bibliothèques nouvelles. Les livres sont constamment sous la garde d’une personne responsable de leur bon maintien et de leur sécurité. C’est aussi une sorte de service permanent dont peuvent profiter, en dehors des heures de service ordinaire, les travailleurs en quête d’un renseignement urgent.

Le chauffage doit se faire à la vapeur d’eau. L’installation d’un calorifère à vapeur est coûteuse, mais indispensable dans une bibliothèque. Le chauffage par l’air chaud, outre qu’il est incommodant pour le public, est funeste aux livres. Les poussières répandues par les bouches de chaleur retombent sur les volumes, les noircissent et abîment à la longue le papier et les reliures.

L’éclairage, cela va de soi, sera électrique.

Une nouveauté que prévoit l’avant-projet est l’emploi du béton armé pour la toiture et pour une partie des planchers. Ce système a obtenu les préférences des constructeurs de bibliothèques, parce qu’il protège mieux les livres contre les dangers d’incendie.

L’ensemble de ces dispositions, à part quelques détails faciles à modifier, a reçu l’approbation unanime de la Commission des Travaux publics. Mais elle a réservé son avis sur les dimensions du bâti-