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proposa de construire un édifice qui pourrait contenir de 200.000 à 250.000 volumes. Il était trop bien renseigné sur les possibilités de notre budget pour demander à la Ville de faire, à elle seule, le sacrifice nécessaire. Il offrit, par conséquent, d’associer à la dépense, non point l’Etat, qui, je le répète, en vertu de la loi sur les Universités, n’accorde plus, depuis le 1er janvier 1898, de subventions extraordinaires aux villes pour constructions de ce genre, mais l’Université de Clermont qui verserait sa part, à la Ville sous forme d’annuités pendant une période, de trente années.

De retour à Paris, M. Liard fit élaborer par un spécialiste en matière de construction de bibliothèques, M. Gerhardt, un avant-projet, qui avait pour but de donner des indications très précises sur le type de bâtiment qu’il convenait d’adopter et sur le prix de la construction. Pendant ce temps, la Commission des Écoles examinait le principe de la mise en commun des deux bibliothèques. Frappée des grands avantages que cette réunion aurait pour la population lettrée et savante de notre ville, elle émettait à l’unanimité un avis favorable. Lorsque tous les éléments, de la question furent rassemblés, lorsque les plans et devis de l’avant-projet eurent été communiqués par le ministère de, l’Instruction Publique, vos deux Commissions des Finances et des Travaux publics se sont mises à l’œuvre. Voici les opinions qu’elles ont émises au cours de quatre séances et les résolutions auxquelles elles se sont ralliées.

IV. — Examen des plans et des devis

Il avait été convenu entre M. Liard et M. le Maire que M. l’architecte Gerhardt préparerait un simple avant-projet, c’est-à-dire un travail qui devait