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peinture est long de 37 mètres sur une largeur de 10 mètres. Il ne pourra recevoir des volumes que le long des parois extérieures. Le poids énorme des livres ne permet pas de charger la partie centrale des poutres, à cause de leur grande portée, sans les fléchir dangereusement, peut-être se briser, et exercer des poussées menaçantes sur les murs. Ajoutons qu’il serait peut-être nécessaire et prudent, même en se bornant à disposer les livres, le long des parois extérieures, de consolider la poutraison par des clefs ou des consoles en fer.

Cette adjonction au local actuel ne suffira pas tout-à-fait à recevoir l’excédent des volumes. En effet, cet excédent occupe une longueur de 670 m. Or des rayonnages établis le long du mur à 8 rayons dans la hauteur qui est de 3 m. 35, ne donnent, défalcation faite des portes et fenêtres, que 595 mètres, soit un déficit de 75 mètres…

Quant à la partie du rez-de-chaussée du bâtiment qui est occupée aujourd’hui par le Musée lapidaire, elle est absolument impropre, par suite de son humidité extrême, à recevoir des livres qui seraient tout-à-fait perdus au bout d’un petit nombre d’années. »

Pour que nos collections municipales pussent être logées convenablement et se développer à l’avenir, il faudrait une réfection complète du local qui les abrite et des travaux de consolidation que l’état de vétusté du bâtiment rendrait singulièrement aléatoires. La dépense serait extrêmement élevée.

Quant à la Bibliothèque universitaire, elle n’est pas logée du tout. Lorsque le Palais de l’Académie fut construit, on ne prévit point de salle destinée à recevoir les livres qui devaient servir aux profes-