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encore en vie, nous comptons nous rendre au palais vers la Saint-Martin. Vous aurez donc soin de communiquer tous ces détails à nos serviteurs, et vous leur comman derez, de notre part, de se conformer pour notre dépense à ce que je vous ai prescrit à vous-même. Adieu.


XXIV. A L’UN DE SES OFFICIERS.

Au nom du Christ, Éginhard abbé, à N., salut dans le Seigneur. — Vous saurez que nous manquons de cire pour notre usage et qu’il n’est pas possible de s’en procurer ici, parce que la récolte du miel a été peu abondante depuis deux ans dans ce pays. Nous voulons donc que vous vous entendiez à ce sujet avec N. et que vous voyiez avec lui s’il y aurait moyen de profiter, pour nous en envoyer une charge, du retour de ceux de nos vassaux qui doivent revenir ici, après la fête de Saint-Bavon. Portez-vous bien et priez pour nous.


XXV. A UN ÉVÊQUE.

Pour demander une grâce.

Au saint et justement vénérable seigneur N., très-révérend évêque, Éginhard pécheur. Un serf de Notre Dame, le nommé N., qui appartient à la seigneurie de votre sainteté, s’est réfugié[1] dans l’église des bienheureux martyrs du Christ, Marcellin et Pierre, à cause du crime qu’il a commis en tuant un de ses compagnons

  1. L’asile dans les églises n’était pas un droit d’impunité, c’était un moyen, conforme aux principes du christianisme, d’éviter de san-