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LXII. AU FRÈRE N.

A notre cher et vénérable frère en Jésus-Christ N., Eginhard salut éternel dans le Seigneur. – Les parents de N., notre vassal, sont prêts, comme il nous l’ont eux mêmes déclaré, à vous payer la composition pour vos porcs. Depuis longtemps N. nous sert avec dévouement et fidélité. Nous nous adressons donc à votre charité pour que vous le traitiez avec autant d’indulgence que possible dans la composition dont il est votre débiteur aux termes de la loi, afin que nous puissions encore recevoir de lui d’utiles services, et que vous-même vous nous trouviez toujours mieux disposé et plus empressé à seconder vos désirs en tout ce qui est juste. Je fais des væux pour que vous vous conserviez dans la grâce du Seigneur.


LXIII. AU COMTE N.

A magnifique, honorable et illustre personne, le glo rieux comte N., Eginhard salut éternel dans le Seigneur. -L’empereur, notre maître, a mandé par le veneur Da golf au comte N. de convoquer à une réunion les comtes qui sont en Austrasie, c’est— à-dire Hatton, Poppon, Gué béhard et tous leurs collègues, pour aviser entre eux à ce qu’il y aurait à faire s’il survenait en Bavière quelque chose de nouveau ( 1). Ils ont pensé qu’il serait bon que vous fussiez avec Atton à cetle assemblée. Ils vous prient ( 1) Ce passage semble se rapporter à la révolte de Louis-le-Germa nique en 832. On sait qu’au printemps de cette année, l’empereur s’avança jusqu’à Augsbourg, où il reçut la soumission de son fils. Cette lettre pourrait se rattacher aux précautions qu’il dut prendre afin de prévenir une nouvelle révolte. II.

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