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CHANSON DE TROUBADOUR


Si j’étais le zéphyr volage,
Ou la brise jouant sur l’eau,
Je remplirais le doux roseau,
Je remplirais le frais bocage
De ces chants qu’on aime à ton âge
Parce qu’on est soi-même oiseau.

Si j’étais la branche du chêne,
Je m’inclinerais au printemps
Sur ton beau front de dix-sept ans ;