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Myrtes et Cyprès.

Tu t’approcheras de ma flamme
Pour un peu m’aimer à ton tour.


Novembre 1870.

II


La nature n’a plus de charmes
Depuis que j’ai vu ton œil noir !…
Je passe les nuits dans les larmes !
Je vois fuir les jours sans espoir !

Partout je trouve ton image ;
Lorsque je lis, à chaque instant
Mes yeux découvrent sur la page
Ton doux fantôme souriant.

Dans les chants de l’oiseau volage
Il me semble entendre ta voix ;