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Myrtes et Cyprès.
Aux fleurs ornant les plis de la gaze vermeille,
Aux feux superbes des joyaux,
Les belles nuits d’été, les nuits tièdes et pures,
Où le vent radouci n’a plus que des murmures,
Où l’onde ralentit son cours,
Alors que d’un amant la voix seule entendue,
Comme un concert céleste en ton cœur répandue,
Lui dit : « Je t’aimerai toujours » ?
Nuit, prête-nous ton calme et prête-nous ton ombre !
Qu’importent à mes yeux un horizon plus sombre,
Un flot moins scintillant,
Si j’ai pour m’éclairer le feu de sa prunelle,
Si je sais qu’elle m’aime et que c’est toujours elle
Qui me parle ou m’entend ?
En sentant ses cheveux frémir sur mon visage,
Oh ! je n’écoute plus les échos du rivage
Ni l’Angelus lointain !