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Myrtes et Cyprès.
L’espoir est ma suprême égide !
Serais-tu l’ennemi des charmes de l’amour ?
En ce cas, laisse-moi. Retourne en ton séjour.
Je crains de t’écouter, perfide.
feu-follet.
Viens, suis-moi, je connais un asile enchanté,
Où l’amour lutte en vain contre la volupté,
Où le corps s’affranchit de l’âme ;
Un séjour où jamais ne coulèrent des pleurs,
Où des plaisirs constants éloignent les douleurs.
Suis-moi, c’est là qu’on te réclame.
Là, flattant ton regard sans jamais l’éblouir,
S’élèvent des palais d’opale et de saphir
Plus merveilleux que des pagodes ;
Et les ondes, baignant la base des piliers,
Endorment le rêveur et tombent à ses pieds
En des fontaines d’émeraudes.