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histoire de l'abbaye des écharlis

tième, est en très bon état, mais à La Celle, pour le chœur de l’église et la grange des dîmes, les réparations, payées par moitié par les abbés et les curés de La Celle, sont évaluées à 84 livres, et à Précy, où le chœur appartient entièrement à l’abbé, elles s’élèvent à 39 livres.

De retour à Villeneuve, le 14 septembre 1775, ils examinent l’église de « Saint-Savinien-lès-Villeneuve-le-Roy », située hors de la ville, sur la route d’Auxerre, dont l’abbé est décimateur par moitié avec le curé. Le chœur, de 24 pieds de long sur 20 de large, a besoin de 3(i livres de réparations.

Deux jours après, le 16 septembre 1775[1], Étienne de Thomereau, conseiller du roi, condamne les héritiers de Coriolis à reconstruire un grand pressoir à la Maison-Rouge, à payer une cloche ou à faire remettre dans la chapelle celle qui s’y trouvait et que de Coriolis a vendue, à faire bâtir trois maisons avec granges et étables qu’il a supprimées, à fournir une armoire et à payer les réparations.

En 1777[2], Guillaume du Mauroux et Claude Laloue, curé de Villefranche, divisent en quatre cantons les lieux où ils ont le droit de prendre la dîme : le premier appelé Villefranche ou Francheville, le second la Grande-Roue, le troisième, les Vieux-Écharlis, le quatrième, Bralon. Pour l’année 1777, l’abbé aura Bralon et les Vieux-Écharlis et le curé les deux autres ; ils alterneront chaque année. La dîme du Petit-Arrêt, la moitié des dîmes de chanvre et d’agneaux de la Grande-Roue et des Vieux-Écharlis appartiennent à l’abbé ; le surplus est au curé.

Auparavant, le 29 novembre 1774[3], il avait fait une convention avec les religieux Moroy, Chenou et Charpentier, Il les laissera jouir de la ferme de la Provenche et du marchais d’Arblay et leur donnera chaque année, jusqu’à sa mort, 1.000 livres en deux termes égaux, Noël et la Saint-Jean. Les religieux seront chargés des réparations des biens claustraux, du paiement des dîmes, aumônes et autres charges ou redevances que l’abbé pourrait être tenu de payer pour leur lot.

Treize ans plus tard, le 23 avril 1787[4], le Conseil termine un différend qui s’est élevé entre eux.

  1. H 650, liasse.
  2. H 665, liasse.
  3. Étude de Villefranche.
  4. H 650, liasse.