Page:Edmond Régnier - Histoire de l'abbaye des Écharlis.djvu/78

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
298
78
histoire de l’abbaye des écharlis

jardin ; 5 arpents de bois ; 5 arpents de terres ; 5 arpents de vignes au bois des Moines ; 10 sols de rente sur le moulin d’Ollasse dit Moulin-au-Bouc ; les droits de cens et rente sur 40 arpents de pré dont l’abbaye ne jouit pas.

II. — À Triguères : 7 livres de rentes, payables le lendemain de Noël, sur le moulin de Fresnes qui appartient à l’abbé de Fontainejean ; 3 livres 10 sols à Noël pour une pièce de terre de 7 arpents louée à bail emphytéotique ; quatre prés ayant ensemble 21 arpents ; 4 arpents de terre.

III. — À Montcorbon : 4 livres et 2 chapons de cens payables à la Saint-André, pour une maison et une grange situées au bourg ; 20 sols 12 deniers et une poule sur le moulin de Changonhault.

IV. — À Douchy : six prés ayant ensemble 28 arpents.

V. — À Chuelles : une masure et 8 arpents. L’examen des titres montre que, dans ces communes, l’abbaye possède plusieurs propriétés et revenus dont elle ne jouit pas : ainsi, à Douchy, elle a une rente annuelle de 11 livres sur le moulin de la Forge et c’est le seigneur de La Brûlerie qui en jouit.

De 1710 à 1734[1], on remarque quelques baux emphytéo-

  1. Autres actes : le 30 juillet 1701, les religieux louent à bail la moitié des dîmes qu’ils possèdent à Villefranche (H 653, liasse) ; le 3 avril 1707, Retondeux, laboureur à Douchy, s’engage à payer à Roger de Courtenay 84 livres (H 665, liasse) ; le 11 janvier 1712, les religieux vendent à Gille Pachot la coupe de la forêt Labbé pour 350 livres (H 653, liasse) ; le 20 juin 1712, Roger de Courtenay loue pour trois ans à Louis, Pierre et Charles Tonnellier, Edme Petit, laboureurs, ses dîmes sur la paroisse de Villefranche, pour 570 livres par an ; ils paieront à la Saint-Martin et jouiront de la grange dîmeresse située au-dessous du bourg de Villefranche (H 653, liasse) ; 1723, censier nouveau de la seigneurie de Talouan (H 667 et 668, registres) ; le 11 mars 1727, les religieux louent à Jean Genêt un bâtiment avec chambres, chauffoir, grenier, bassegoutte, deux étables à porc, une grange située devant la maison, quatorze arpents 22 cordes en terre labourable, prés, pâture, bois, etc., et 3 quartiers 28 cordes aux Tuileries pour 14 sols 9 deniers par arpent et la charge d’entretenir les bâtiments en bon état jusqu’à la fin du bail (H 653, liasse) ; location de différentes terres aux Tuileries (H 653, liasse) ; le 16 mars 1732, les religieux louent, pour 3, 6, 9 ans, à Anne Bertin, veuve de Claude Lucas, demeurant à Cudot, et à Pierre Colas, manœuvre à Druyes, l’étang des Tuileries d’environ 4 arpents pour 75 livres pour 3 ans et 6 livres