Ville et grenier à sel de Paris qui est la somme de 158 livres (environ 948 fr.) par an » ; « la rente de 16 bichets de blé », mesure de Villeneuve-sur-Yonne » à prendre sur le petit moulin de Villefranche ; les terres et prés du grand moulin de Villefranche ; les dîmes de Villefranche par moitié avec le curé ; les dîmes de la seigneurie des Écharlis, à l’exception de celles d’Arblay, de la Tuilerie, de Cudot et des Vieux-Écharlis ; les deux tiers de la rente du moulin Croiset, sur l’Yonne ; les deux tiers de l’augmentation de la rente sur les terres et prés du Ponton, et généralement tout ce qui appartient à l’abbaye.
Duché devra, chaque année, payer à l’abbé, soit à Paris, soit à l’abbaye, 3.448 livres tournois (environ 20.688 fr.) en deux fois, à Noël et à la Saint-Jean-Baptiste ; 50 bichets d’avoine, deux bottes de foin et deux feuillettes de vin ; délivrer ce qui appartient aux religieux, suivant le règlement de 1612 ; payer les pensions ducs à divers curés, 200 livres (environ 1.200 fr.), par an, aux employés, certaines dîmes s’élevant à 438 livres (environ 2.028 fr.) ; la pension du moine laïc et les gages des officiers de justice.
Robert jouit peu de temps de cette situation privilégiée. Peu après cet acte, il cède[1] son abbaye à Roger de Harlay, évêque de Lodève et abbé de Saint-Pierre d’Auxerre. Salomon croit que c’est un arrangement de famille. « Il est probable, dit-il, que M. de Harlay était parent (frère peut-être) de Lucrèce-Christine de Harlay, femme de Louis de Courtenay, fils de Jean ; ce qui nous porte à le croire, c’est qu’à son tour Roger de Harlay eut pour successeur Roger de Courtenay, fils de Louis. »
C’est sous l’évêque de Lodève[2] que les Écharlis sont pillés
- ↑ LVI Robertus II de Courtenay Renati nepos, filius Johannis et Magdalenœ de Marie, patrui cessione bullas obtinuit 6 julii 1627, annum agens 8, et ipse cessit sequenti. — LVII Rogerius II de Harlay Cesy episcopus Leutevensis, Roberto cedente, commendam Scarleiensem tenebat anno 1647. Obiit 14 maii 1669 eliam ahbas S, Pétri Autissiodorensis et de Persenia. (Gallia Christiana.)
- ↑ Les religieux achètent en 1649, pour 10 livres, un demi-arpent de terre à Cote-Renard. (H 659, liasse.) — Le 6 juillet 1653, ils louent à Savinien Roux, maréchal à Villefranche, les dîmes du grand Arrêt pour 100 livres tournois. Si les dîmes rapportent davantage, le surplus sera partagé par moitié ; si elles rapportent moins, les moines n’auront que ce qui sera trouvé. (H 665, liasse.) — 3 novembre 1654, le bailli de Sens condamne Étienne Bour-