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histoire de l'abbaye des écharlis

Anglais » ; 30e Baudoin, « élu à Villeneuve-sur-Yonne en 1373 ; il est question de lui en 1377 » ; 31e Félix de Saint-Julien (1383), « il paye en 1396 le droit de service ordinaire dû à la chambre apostolique » ; 32e Rachiel ou Rochus (1398) ; 33e Jean VI de Laignes (1400) ; 34e Jean VII de Loches (1405) ; 35e David Félix (1412) ; 36e Pierre Ier (1415) ; 37e Jean VIII de Ligny (1425), « il céda en 1428 » ; 38e Jean IX Despies (1429) ; 39e Jean X, abbé en 1452, « fut déposé à cause de sa mauvaise administration en 1455 » ; 40e Jean XI de Baigneux (1455) ; 41e Pierre II de Paris (1456 et 1463) ; 42e Richard III de Cormissel (1481, 1482, 1490, 1493) 1484[1] ; 43e Jacques Ver Milon (1505 et 1511), il loue[2] en 1502, à Guille Branet, 5 arpents de terre à Villiers, sur Villefranche ; 44e Jacques II Morin (1512, 1516), il fait une transaction[3] avec les habitants de Villeneuve en 1511, un accord[4] avec Jean du Charmes, cure de Saint-Romain, le 11 juillet 1516, accord qui donne aux religieux la moitié des dîmes de grain et de vin à Saint-Romain, un autre accord[5] le 11 février 1518 ; 45e Guillaume II Bernard (1520), qui dirige la communauté jusqu’en 1530 ; dans l’acte de donation[6] d’une maison à Villeneuve (1521), il prend le titre de « humble abbé » et, dans une vente du 11 mars 1527[7], celui de « frère Guillaume Bernard, religieux des Écharlis ». Il serait le dernier abbé véritable des Écharlis[8] si, au commencement du xviie siècle, les moines n’élisaient l’un d’entre eux, Denis de Buffevant, en dépit du Concordat.

  1. H 651, registre.
  2. H 659, liasse.
  3. H 651, registre.
  4. Id.
  5. Id.
  6. Salomon, Histoire de l’abbaye des Écharlis.
  7. H 651, registre.
  8. En 1522, pour subvenir aux frais de ses guerres, François 1er a besoin de sommes considérables. Il a recours à l’amortissement général des terres de mainmorte et afin d’abréger de longues formalités, il transige avec les ecclésiastiques des diocèses de Sens, Chartres, Meaux, Orléans, moyennant 63.000 livres tournois payées comptant. À la répartition, Sens fut taxé pour 20.000 livres qui se partagèrent entre tous les établissements religieux qu’il contenait. Fontainejean contribua pour 100 livres (1.200 fr.). (Jarossay, Histoire de l’abbaye de Fontainejean.) Les Écharlis auront dû probablement verser une somme semblable.